Nouvelle

Roi de rien a été enregistré au studio Piccolo à l'été 2013 sous la réalisation d'Éric Goulet (réalisateur de Vincent Vallières et de Sylvie Paquette, entre autres…). Avec lui et Ghyslain-Luc Lavigne à la prise de son et au mixage, l'artiste en confiance pouvait se concentrer sur les chansons, les jouer, les chanter… mais pas tout seul!

Rivard s'est entouré de son fidèle Flybin Band : Rick Haworth (guitares), Mario Légaré (basse) et Sylvain Clavette (batterie). Voulant aussi retrouver le plaisir des harmonies vocales, il a fait appel à Lana Carbonneau (La Bande Magnétik) et à Audrey-Michèle Simard, qui se sont naturellement jointes au reste du groupe — elles se sont rapidement rendues indispensables et leurs voix font maintenant partie intégrante du Flybin Band.

« J'suis roi de rien
ni sujet ni souverain
pas de sang sur les mains
que j'suis bien
j'suis roi de rien »

— ROI DE RIEN

« La chanson s'est montré le bout du nez, bien lisse et ronde comme une bille de verre. Comme si la vie me disait : c'est ton métier d'écrire des chansons, ne perds pas de temps et clenche! »

Roi de rien a été la première d'une suite de chansons, elle a donné le ton et le titre de l'album. La porte était ouverte : Styromousse, Mélodie, Dans l'bois, Et on avance, Ma sœur la Lune ont suivi. À chaque nouvelle chanson, la direction country-folk contemporain se précisait. Michel s'est mis à les enregistrer en version solo acoustique dans son petit studio : des versions directes, voix et guitare en même temps, histoire d'être bien certain que les chansons pouvaient vivre dans leur plus simple expression. Cœur de vinyle, Après l'orage, Une lettre ouverte, Vertige, Merci pour tout et Le gars d'en haut ont surgi tour à tour… L'album prenait forme.

Ensuite, toutes ces chansons ont été, sous une forme ou une autre, chantées devant public dans une série de spectacles solos et avec le band, plus récemment au légendaire Verre Bouteille de l'avenue du Mont-Royal à Montréal.

« Je voulais depuis le début du projet que cet album soit le 
reflet-miroir de la sonorité de mes spectacles. »

Avec sa voix, sa guitare et ses incomparables textes, Michel Rivard touche toujours les cœurs et sait encore nous surprendre.

Il maîtrise toujours l'art d'envoûter. Et on avance, le premier extrait de Roi de rien, ne fait pas exception.

« Décembre est une promesse
la rue met ses couleurs
on dit que l'amour blesse
ça me fait pas peur

demain n'est jamais celui qu'on pense
demain n'est jamais celui qu'on pense
et on avance»

— ET ON AVANCE